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Marzouki:les USA voulaient intervenir lors de l'attaque de l'ambassade

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L’ex-président de la république, Moncef Marzouki a déclaré dans une interview accordée à la chaine qatarie Al Jazeera, que l’armée nationale a refusé d'obéir à ses ordres et que les forces de sécurité ont "disparu" lors de l’attaque ayant visé l’ambassade américaine à Tunis le 14 septembre 2012.

Il a indiqué qu’il a tenté de contacter les hauts cadres sécuritaires mais leurs téléphones étaient éteints  ce qui suscite de nombreux points d’interrogation.

Marzouki a affirmé qu’il craignait la répétition du scénario de l’assassinat de l’ambassadeur américain à Tripoli et que la secrétaire d’Etat américaine, Hillary Clinton l’a appelé à deux reprises pour l’informer du fait qu’elle n’a pas pu contacter l’ex-chef du gouvernement, Hamadi Jebali.

Moncef Marzouki a souligné qu’il s’est engagé à prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité de la délégation diplomatique américaine. Il a ajouté qu’il a reçu des informations selon lesquelles, les américaines préparaient un raid héliporté pour sauver l’ambassadeur américain et les employés de l’ambassade et que ces informations ont été confirmées ensuite par le ministre de la défense, Abdelkarim Zebidi.

L’ex-président de la république, a déclaré également qu’il avait appelé le chef d’Etat major des trois armées, Rachid Ammar et l’a ordonné d’envoyer des unités militaires pour assurer la sécurité de l’ambassade américaine mais ce dernier a exigé un ordre écrit et l'a informé que l’envoi d’unités militaires sur place nécessite un peu de temps.

Marzouki a affirmé qu’il était contraint d’avoir recours à la sécurité présidentielle qui  s’est rendue sur place pour protéger l’ambassadeur américain et "nettoyer" le théâtre des affrontements. Selon lui, l’intervention de la sécurité présidentielle a permis d’éviter une intervention militaire américaine sur nos territoires.
 

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